Message à la solitude
J’ai 80 ans, l’âge de prendre le temps que je n’ai plus, de me réapproprier ce que j’ai laissé filé, qui a pu m’échapper. J’ai 80 ans et la solitude Cliquez ici pour lire
J’ai 80 ans, l’âge de prendre le temps que je n’ai plus, de me réapproprier ce que j’ai laissé filé, qui a pu m’échapper. J’ai 80 ans et la solitude Cliquez ici pour lire
O-ver-boo-kée. Ce n’est pas facile de courir partout quand on prône le slow-down ; pas facile de prendre du temps pour soi, se ressourcer, quand il y a tellement de Cliquez ici pour lire
Il a une présence reniflante, sonore, celle de la morve qui racle, qu’il déglutit et régurgite. Son nez protubérant aspire l’air dans un reniflement encombré. Sa bouche tousse en roulant Cliquez ici pour lire
Celui qui se découvre sans jamais s’enrhumer. Celle qui inspire sans jamais s’essouffler. Celui qui pose les mains sur sa bedaine d’homme enceint. Celui qui prend la mouche et rate Cliquez ici pour lire
Ne pas avoir sa guitare. Emprunter celle du frère. Quelque fois. Souvent regarder le frère jouer. Jouer par procuration. Pour se procurer une guitare, travailler. N’avoir l’âge que des petits Cliquez ici pour lire
(librement inspiré de la pièce de Jean Cagnard, Les Gens Légers) Il était une fois un canon de beauté, nonchalamment couché Il était une fois des canons dressés, vers la Cliquez ici pour lire
Une étoile végétale, ou plutôt une constellation brouillonne s’élance, se propage. Des fleurs impudiques poussent groupées, audacieuses, impatientes de découvrir ce qu’il y a plus haut. Tu as vu ? Cliquez ici pour lire
Librement inspiré de Charles Perrault Il était une fois un homme qui n’aimait pas le célibat. Il rêvait d’une dame à son bras, de tendres émois, mais son physique ingrat Cliquez ici pour lire
Le Comte Desobjets pose le stylo sans mine sur l’accoudoir et s’accommode. Les habitations de cette ville ne ressemblent à rien de ce que j’ai déjà vu. Les façades ondulent, Cliquez ici pour lire