le noir foutoir est la nuit qui avale les ombres à peine sorties de la lumière. Il est le trop plein de monde et le trou de matière.
Le noir contradictoire est l’habit de juge qui rend le droit… à qui ? A celui qui s’en empare, étendard de pirate ? Ou qui le renie au nom de de l’anarchie ?
Il est à la fois l’austérité du bigot dévot et la flamboyance du dandy gothique. Il est l’élégance d’une robe de gala de charité, et la crasse du mendiant dont on s’est détourné.
Le noir-déboire est un état d’esprit qui teinte les idées, la colère, l’âme dont les bleus sont trop douloureux.
Ses caisses blanchissent l’argent, son savon lave plus blanc, sa chambre révèle le blanc et toute la chromatique.
Pourtant, noir et blanc ne font pas gris. Noir et blanc s’associent, pour que sur le clavier, chacun se joue des croches et autres anicroches ; Noir et blanc se défient sur le plateau de jeu, et on damne le pion aux coups tordus du sort. Les nuances du bonheur ne sont pas dans le gris, mais dans les sept couleurs qui dessinent l’arc-en-ciel