Je suis un nénuphar, vert, humide à souhait
Tu atterris sur moi, crapaud bavant d’envie
Il me faut t’avouer que j’ai eu quelques craintes lorsque ton âpreté tâta ma tendreté.
Nous nous accommodons, la saison devient chaude.
Vous attendiez votre heure, vils insectes infects. Vous l’avez détourné de mes eaux qui stagnaient
Ils partent, emmenant mon amant par le bout de la langue. Ils me laissent dépérir, sans espoir de fleurir.
Le nénuphar et le crapaud
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Jolie fable ! Nous aimons …
Merci. Les contraintes de l’oulipo sont vraiment stimulantes.