1– Il était une fois trois sœurs aux rêves très différents.
Si vous voulez connaître leur histoire passez à 8
Si vous préférez l’histoire du dragon qui ne crachait plus de feu, passez à 2
2– Il était une fois un dragon qui ne crachait plus de feu.
Si vous voulez savoir ce qui lui est arrivé, passez à 17
Si vous préférez suivre les aventures d’une certaine pomme, passez à 3
3– Il était une fois une pomme fraîche à croquer.
Si vous voulez avoir une description à vous donner l’eau à la bouche, passez à 13
Sinon retrouvez l’histoire des trois sœurs en passant à 8
4– Le jour de la réception, le Prince voulut vérifier la collation qui attendaient ses prétendantes. Les tables offraient les mets les plus raffinés, les friandises les plus gourmandes, les patisseries les plus appétissantes. Néanmoins le Prince était surtout attiré par les fruits de son pays, qu’une jeune fille finissait de disposer. Il voulut en prendre un, mais la demoiselle l’en empêcha. « Savez-vous donc qui je suis ? »s’enquit-il, à la fois vexé et surpris. « Un glouton, répondit-elle, qui se jettent sur mes fruits. Voyez celui-ci par exemple. Prenez le temps d’apprécier la rondeur de ses formes, son odeur sucrée, le doux grain de sa peau. » Elle lui tendit le fruit, rouge et à point : « Ce n’est qu’ainsi que vous saurez le savourer. » Le Prince, conquis, séduisit à son tour. Il fit également porter un plateau de fruits confits aux malheureuses prétendantes, qui, déconfites, rentrèrent chez elle.
Si vous ne savez pas qui est la jeune fille aux fruits, retournez à 3
Si vous avez une idée de son prénom, passez à 18
5– En fait le dragon ne crachait plus de feu car il était très vieux.
Si les histoires courtes vous conviennent, restez-en là.
Sinon, retrouvez les 3 sœurs au 15, en tout bien tout honneur
6– La benjamine alla trouver sa sœur aînée pour connaître ses projets. « Ma chère Olive, ne comptes-tu pas te marier ? ». «Si fait mais je suis délicate, et ne veux pas flétrir dans le fumier des champs. Je rêve de ville et de taffetas, de grand train et tout le tra la la ». « Il te faut un riche marchand. Que dirais-tu de celui qui vient régulièrement ? Il a de beaux habits et la bourse fort pleine. J’ai bien vu qu’il te dévorait des yeux. » « Mais il est un peu vieux ». « Tu n’en paraîtras que plus belle. » Et c’est ainsi qu’Olive convola et mena grande vie.
Si vous voulez savoir ce que la Benjamine proposa à la cadette, passez à 11
Sinon laissez quand même une chance à la cadette, qui, je vous le rappelle, était fort laide. Pour elle, merci de passer à 11
7– Le père alla trouver sa dernière fille : « Ma chère enfant, voici venir ton tour de te marier. Ta première sœur a reçu le trousseau que ta mère avait confectionné, ta deuxième sœur a hérité de la propriété ; Hélas, trois fois hélas, je n’ai plus rien à te donner ». « Mon cher Père, répondis le jeune fille, je n’ai besoin que de votre bénédiction. »
Si vous êtes pressé, prenez connaissance de la fin dès maintenant en passant à 18. Comme c’est dommage !
Si vous voulez connaître les projets de la benjamine, passez à 4
8– Les trois sœurs s’aimaient tendrement. Chacune accomplissait ses tâches, et jamais ne rechignait à aider quand l’une avait pris du retard ou se sentait malade. Elles étaient la fierté de leur mère, et le souci de leur père. Quoiqu’il les aimât, il fallait leur trouver un mari, chose difficile et coûteuse.
Si vous voulez savoir ce qui attend les futurs époux, passez à 15
Si vous voulez connaître une solution plus simple et moins onéreuse, passez à 12
9– Le Roi sentait ses forces décliner, et avait estimé qu’il était temps pour son fils de se marier, afin de perpétuer la lignée. Il avait invité les princesses des pays voisins, en vue d’une alliance fructueuse. Cependant le Prince avait un désir secret.
Si vous voulez connaître ce désir, passez à 14
Si vous voulez connaître un autre dessein, passez à 19
10– Les pommes appartenaient à un maraîcher réputé. Sa renommée allait bien au-delà des frontières du royaume. Ses fruits se retrouvaient sur toutes les tables royales, mais lui n’avait jamais eu droit à de tels honneurs. Il s’en désolait. Les seules personnes qu’il rencontrait étaient de riches négociants ou de pauvres ouvriers.
Si vous voulez savoir qui d’autre pénétra sur ses terres, passez à 16
Si vous préférez les histoires de dragon, passez à 17
11– La benjamine alla trouver sa deuxième sœur pour connaître ses projets. « Ma chère Prune, ne comptes-tu pas te marier ? ». « Hélas, je le voudrais, mais qui accepterait mon esprit pour dot ? Je rêve de rester ici avec Père, qu’il me laisse prendre part à ses affaires. » « Il te faut un honnête homme. Que dirais-tu du contre-maître, droit et dur au labeur ? J’ai bien vu qu’il te dévorait des yeux. » « Mais que dira Père ? ». « Voilà le fils que je n’ai jamais eu ». Et c’est ainsi que Prune convola et prit les rênes de l’exploitation familiale, ainsi que de son mariage.
Si vous voulez connaître le sort de la petite dernière, passez à 7
Si vous voulez connaître le sort de la petite dernière sans entrer dans les détails, passez à 18
12– « Mon enfant, dit le père d’un ton sévère, la place d’une fille est auprès de sa mère jusqu’à ses épousailles. Et l’ordre des choses veut que je vous marie de la plus âgée à la plus jeune ». « Mais si elles ne trouvent pas mari ? » s’écria la benjamine. « Vous irez au couvent ».
Si vous voulez savoir ce que fit la troisième fille, passez à 6
Si vous voulez savoir comment se passe la vie au couvent, courrez à la bibliothèque ou voguez sur internet.
13– Rouge et ronde, la pomme brillait des sucs dont elle était gorgée. Elle se balançait, innocente, à la branche de son arbre fruitier. Elle promettait d’être craquante sous la dent et fondante sur la langue.
Si vous voulez savoir où trouver ce fruit, passez à 10
Sinon restez sur votre faim.
14– Depuis tout petit, le Prince s’était régalé des fruits de son royaume. Depuis tout petit il avait vu des dignitaires les accepter comme cadeau de paix et d’amitié. Il lui semblait donc normal, nécessaire, indispensable que sa future Reine sache apprécier et vanter leur saveur et leur délicatesse.
Si vous voulez découvrir la future reine, passez à 4
Sinon, à vous de l’inventer.
15– La première était belle et coquette, quand la cadette était laide mais point sotte. La troisième sœur rêvait d’amour.
Si vous voulez connaître ce qu’en pensait le père, passez à 12
Si finalement vous préférez les histoires de dragon, passez à 17
16– Un jour, de retour de la chasse, le Prince se présenta. L’agriculteur le reçut avec force courbettes et amabilités, tellement impressionné qu’il n’eut pas la présence d’esprit de lui offrir un fruit. Le Prince, agacé autant qu’affamé, exigea d’être livré des plus beaux fruits du verger un mois plus tard.
Si vous voulez connaître le pourquoi d’une telle commande, passez à 9
Si vous préférez savoir tout de suite ce qu’il se passa un mois plus tard, passez à 4
17– C’était un dragon puissant et terrifiant. Quand il se dressait, il mesurait plus de sept mètres et et quand il s’envolait, ses ailes se déployait sur cinq mètres. Son ombre glacait, son souffle brûlait. Le Roi avait promis une forte récompense à qui l’en débarrasserait, mais personne n’osait le défier. Jusqu’à ce que…
Si vous voulez savoir qui se dressa face au dragon, passez à 19
Si vous voulez seulement savoir pourquoi il ne crachait plus de feu, passez à 5
18– Pomme la benjamine et le Prince se marièrent. Neuf mois plus tard naquit le fruit de leur amour, la future Reine Claude.
19– L’arrière arrière arrière petit-fils du Roi décida de s’attaquer au dragon, dont les méfaits continuaient à se raconter de génération en génération. Son père trembla car il n’avait pas d’autre héritier, le Prince ne trembla point car il était armé de courage et de son épée.
Si vous voulez savoir ce que fit le Prince à son retour, passez à 10
Si vous voulez savoir pourquoi il fut victorieux, passez à 5
Ce texte a été sélectionné lors du concours 2018 de l’association ARCADE de Taninges. Le thème était « contes pour adultes et enfants ». La version imprimée est disponible sur leur site.